Les murgiers (murs ou tas de pierres) offrent à presque toutes les espèces de reptiles et à beaucoup d’autres petits animaux de nombreuses cachettes, des places au soleil, des sites de ponte et d’hivernage. Ces petites structures permettent de préserver des espèces en milieu urbain et renforcent les continuités écologiques. | |
Les prairies poussent sur des sols pauvres et ne sont fauchées qu’une fois par an (extensives). Elles servent de lieu de vie et de nourriture à divers insectes qui pollinisent les fleurs et leur permettent de produire des graines ou des fruits. Sans fleurs, la chaine alimentaire est interrompue et la biodiversité s’effondre. | |
Un étang ou petite étendue d’eau, par exemple dans un parc ou un jardin, est un milieu à forte valeur écologique en offrant un lieu de vie pour de nombreuses espèces et un endroit relais entre les autres zones humides (cours d’eau, étangs périurbains) pour favoriser les déplacements et renforcer les continuités écologiques et paysagères. | |
L’action « Croque bitume » a pour but de remplacer des revêtements imperméables comme le goudron par des sols laissant s’écouler l’eau. En y ajoutant une couche de mélange de terreau avec une végétation adaptée, ces surfaces favorisent ainsi l’installation de plantes appréciant les milieux chauds et secs. Elles augmentent ainsi la biodiversité en ville en offrant des refuges pour les insectes notamment. | |
Une colonie d’abeilles (ruche) compte entre 30’000 à 50’000 individus. L’abeille domestique est un pollinisateur. Par son butinage, elle joue aussi un rôle dans le maintien de la diversité végétale et assure la pollinisation des cultures et produit du miel à partir du pollen collecté. | |
L’implantation d’une haie constituée de plantes indigènes permet de développer la biodiversité urbaine, de garantir abris et sites de reproduction et de nidification pour différents animaux, ainsi que renforcer les continuités écologiques au sein du milieu urbain en créant des corridors de déplacement pour la faune. | |
Les oiseaux de proie diurnes et nocturnes aiment avoir une vue panoramique. Plus ils sont haut perchés, plus leur rayon d’observation est grand. Les piquets leur servant de perchoir devraient s’élever à au moins 2 m au-dessus du sol et ne doivent pas branler. Ils doivent économiser leur énergie, particulièrement en hiver. Pendant cette période, les perchoirs appropriés leur sont encore plus nécessaires qu’en été. | |
Les nichoirs artificiels peuvent être un soutien pour de nombreux oiseaux qui nichent dans une cavité, comme à Bussigny les mésanges (Charbonnière, Bleue, Noire ou Huppée). Les mésanges sont d’excellents prédateurs contre les chenilles processionnaires. |