A. Troglodyte
B. Chouette hulotte
C. Merle noir
D. Mésange bleue
E. Geai
F. Pinson des arbres
G. Rouge-gorge
H. Pic
I. Sitelle
J. Loriot
K. Bouvreuil
L. Pic-vert
M. Grive musicienne
N. Chardonnet élégant
O. Pouillot véloce
P. Coucou gris
Q. Roitelet huppé
R. Mésange charbonnière
S. Fauvette à tête noire
T. Rossignol

 

 

 

 

TroglodyteA. Troglodyte (9 cm)

Minuscule boule de plumes brunes se confondant avec les feuilles sèches, le troglodyte fouille le sol en sautillant la queue dressée et en bougeant continuellement sa tête. Au printemps, le mâle construit plusieurs nids couverts, d'où son nom de « troglodyte » ou « habitant de caverne ». Il invite les femelles en faisant ses vocalises : s'il n'en a qu'une, il l'aidera à nourrir ses petits, mais s'il en a plusieurs, il passera son temps à défendre son territoire plus étendu. Bien campé sur une branche ou une souche, il déclame son mélange de trilles et de bavardages étonnamment puissants pour un si petit oiseau.

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Chouette hulotteB. Chouette Hulotte (38 cm)

Représentant le plus commun de la famille des hiboux, la chouette hulotte est un chasseur nocturne. Oiseau forestier, la hulotte s'est habituée à vivre en campagne, s'installant parfois en ville dans les grands arbres. À l’affût, elle repère ses proies grâce à ses yeux perçants et son excellente ouïe, fond sur elles en un vol silencieux et les capture de ses serres acérées. Au menu: campagnols, mulots et autres rongeurs en quantité, oiseaux, insectes, serpents et tritons. Son chant fait vibrer le silence nocturne de la forêt aux premiers mois de l'année, période où elle est la plus bavarde.

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cC. Merle noir (25 cm)

Avec sa robe noire et son bec jaune, le merle noir mâle est facilement reconnaissable. La femelle est nettement plus discrète, avec son plumage brun. Un froissement de feuilles sèches dans les sous-bois ? Probablement un merle qui court et sautille sur une courte distance, reste à l'arrêt quelques secondes la queue redressée avant de retourner une feuille et gober les insectes qui s'y cachent. Son cri bas répété trois fois, accéléré lorsqu'il est en alerte, retentit couramment dans les bois et les jardins. Il fait entendre son chant mélodieux à l'aube, debout avant le coq.

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Mésange bleueD. Mésange bleue (12 cm)

Petit diable jaune et bleu, la mésange bleue porte un joli masque fait d'une calotte bleue et d'une ligne foncée traversant ses joues blanches. Comme toutes les mésanges, elle établit son nid dans des trous existants des arbres ou des murs. Vive et pleine d'énergie, elle chasse sans arrêt chenilles, coléoptères, pucerons et autres insectes, recherchant leurs œufs et larves même en hiver, accrochée tête à l'envers sous les rameaux et brindilles des cimes. Sédentaire, la mésange bleue à recours aux mangeoires des jardins lors des hivers rigoureux.

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Geai des chênesE. Geai des chênes (33 cm)

Sentinelle de la forêt, le geai avertit tous les animaux de la forêt de la présence d'un intrus par ses cris rauques et perçants. Farouche, il est toutefois facile à observer, en forêt ou dans les jardins, avec son plumage bariolé et ses délicates petites couvertures alaires striées bleu et noir que l'on a parfois la chance de trouver au sol. Pillant occasionnellement des nids mais principalement végétarien, le geai fait d'amples provisions de glands, faînes et noisettes qu'il cache sous les feuilles ou dans le sol. Il retrouve la plus grande partie de ses garde-manger, même en hiver sous une couche de neige.

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Pinson des arbresF. Pinson des arbres (14 cm)

Le plumage du pinson des arbres est rehaussé par des ailes noires barrées de blanc. Migrateur partiel, c'est en hiver que l'on observera facilement les sédentaires au pied des mangeoires. Avec un caractère bien trempé, le pinson défend avec détermination son territoire. Ses parades nuptiales tournent facilement à la bagarre de couple avant de finir réconciliés en train de se nourrir côte à côte au sol. Au menu : graines, petits fruits, araignées, chenilles et autres insectes. Perché en bout de branche, il fait ses gammes descendantes finissant en fioritures, avec de nombreuses variations et des dialectes régionaux.

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Rouge-gorge familierG. Rouge-gorge familier (13 cm)

Familier comme son nom l'indique, le rouge-gorge s'approche parfois au point de sembler apprivoisé, voletant d'un perchoir bas à l'autre et agitant constamment ses ailes et sa queue. Mais qu'on ne s'y trompe pas, cette petite boule défend son territoire en bombant son torse rouge orange et en combattant l'intrus, un congénère ou même des oiseaux plus grands, de manière haineuse et décidée ! Le rouge-gorge est un des rares oiseaux à chanter de nuit et en automne, lançant ses gazouillis doux et ses trilles pour attirer la femelle et marquer son territoire ou répétant des séries de petits « tic- tic » secs.

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Pic épeicheH. Pic épeiche (21 cm)

Lorsqu’il ne chasse pas les insectes du bois et leurs larves en fouillant et en piquant troncs, branches et souches, le pic épeiche coince ses pommes de pin et noisettes dans ce que l’on nomme des «forges». Les crevasses de l’écorce lui servent d’étau pour marteler sur les coquilles et en extraire les graines. À l'œuvre tout en haut des grands pins sylvestres, il faut des jumelles pour distinguer son plumage bariolé. Mais on pensera immédiatement à lui en entendant de loin le tambourinage avec lequel il marque son territoire. Ses cris aigus, vigoureux et détachés résonnent toute l'année.

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Sitelle torchepotI. Sittelle torchepot (14 cm)

Si vous voyez un petit oiseau parcourant agilement les troncs et les branches des grands arbres la tête en bas, vous saurez que vous avez affaire à la sittelle torchepot. Contrairement aux pics qui utilisent leur queue comme appui, elle se sert de ses longues griffes pour se déplacer et s'accrocher de travers contre les troncs. Son plumage bleu gris dessus, rose brun dessous, est marqué d'une bande noire prolongeant le bec et les yeux comme un masque. Elle squatte les anciennes cavités de pics dont elle réduit l'entrée avec un mortier de boue séchée.

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Loriot d'EuropeJ. Loriot d'Europe (24 cm)

Migrateur au long cours, ce merle élégant en habits de carnaval arrive tardivement des tropiques en mai. Bien chanceux qui pourra apercevoir ce bel exotique jaune aux ailes noires, car le loriot reste perché aux sommets des arbres feuillus et des pins dans les forêts bien éclaircies. Au bout des plus hautes branches, il chasse les insectes et installe son nid aérien pour une unique couvée. Seul son chant admirablement flûté révèle sa présence, à moins que l'on ait affaire à des étourneaux en train de l'imiter.

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Bouvreuil pivoineK. Bouvreuil pivoine (15 cm)

Aimant rester caché dans les feuillages épais des branchages et des buissons, c'est surtout en hiver qu'on aura la chance d'apercevoir la silhouette du bouvreuil. À peine plus  dodu» qu'un moineau, il est reconnaissable à la couleur noire de sa calotte, et au rouge «pivoine» de son ventre. Son gros bec puissant lui permet de se nourrir de fruits à noyaux et de bourgeons riches en protéines pour passer l'hiver sans migrer vers le Sud.Son chant mélancolique fait de gazouillis grinçants est aussi discret que son comportement.

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Pic-vertL. Pic-vert (30 cm)

Avec sa belle livrée verte virant au jaune et son béret rouge, on reconnaît le pic-vert dans les vergers à vieux arbres, les bois clairs et les lisières en bordure de champ qui lui sont indispensables comme terrains de chasse. Ses ongles solides lui permettent de grimper aux troncs tout en prenant appui sur sa queue. Mais contrairement aux autres pics, il se nourrit principalement à terre. Grâce à sa langue allongée dont l'extrémité est munie de crochets minuscules, il peut piller les fourmilières.Son ricanement sonore est caractéristique, son vol ondulé pareil à celui des autres pics.

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Grive musicienneM. Grive musicienne (16 cm)

Bel oiseau forestier, la grive avec son plumage brun, passe inaperçue sur le sol forestier où elle chasse en courant et en sautillant. Grande amatrice d'escargots, elle fait éclater leur coquille contre les pierres. Convoitant avec le rossignol le titre de meilleur musicien de la forêt, le mâle lance du haut de son perchoir, souvent le sommet d'un arbre, son chant à la cantonade bien avant l'aube. Il reprend inlassablement des séries de deux ou trois mêmes notes claires et mélodieuses, puis il continue en changeant de registre.

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Chardonneret élégantN. Chardonneret élégant (12 cm)

Du rouge, du blanc, du jaune, du noir… que d'élégance ! Le chardonneret porte un masque rouge caractéristique autour de son bec conique. Cet outil puissant et pointu lui permet de se nourrir au cœur des chardons qui poussent dans les champs alentours. Semences de bouleaux, d'aulnes et de conifères figurent également à son menu, avec des insectes occasionnels, particulièrement pour nourrir ses poussins lors de ses 2 à 3 couvées de la saison. Son chant est une combinaison de sifflements musicaux entrecoupés de notes rauques.

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Pouillot véloceO. Pouillot véloce (10 cm)

Petit oiseau gris vert, le pouillot volette inlassablement de branche en branche, chassant insectes et araignées. La femelle construit seule son nid rond et fermé dans les branchages ou au sol, où elle pond et couve six à sept œufs. Le mâle l'aide ensuite à nourrir les petits, au nid et au sol. De retour de sa migration dès fin février, le mâle se perche sur les plus hautes branches pour faire entendre son chant vif et volubile. Ses notes hachées « tsip-tseup-tsip-tseup » lui ont valu le surnom de « compteur d'écu ».

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Coucou grisP. Coucou gris (32 cm)

Lorsqu'il chante, le coucou ne cesse de répéter son propre nom : un « ku-koo » qui porte loin à travers la forêt. Il est bien plus difficile d'apercevoir son plumage ressemblant à celui d'un rapace. Migrateur au long cours, le coucou arrive au printemps. La femelle repère d'autres espèces en train de couver et remplace un de leurs œufs par le sien. Les parents adoptifs malgré eux couvent l'œuf de coucou, dont le poussin un fois éclos, poussera hors du nid les œufs restant et autres oisillons. Souvent plus petits que l'intrus, les parents vont nourrir et élever le coucou qui ne quittera le nid que pour s'envoler vers le sud.

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Roitelet huppéQ. Roitelet huppé (9 cm)

Prenez une pièce d'un franc et de cinq centimes dans votre main : voilà le poids d'un roitelet. Avec ses cinq à six grammes, c'est le plus petit de nos oiseaux. Familier, il suit parfois les promeneurs en balade. S'il est inquiet, ou durant sa parade nuptiale, il dresse sa petite houppe qui lui vaut son nom. Ne migrant pas, les hivers froids peuvent décimer jusqu'à 80 % de sa population, mais il se rattrape rapidement grâce à deux couvées annuelles, chacune de 9 à 12 œufs. Son chant est très aigu et peu audible tant sa fréquence est élevée.

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Mésange charbonnièreR. Mésange charbonnière (12 cm)

Facilement reconnaissable à son torse jaune séparé par une traînée de noir descendant de la tête vers les pattes, la mésange charbonnière est la plus grande des mésanges. Cette acrobate en cagoule noire chasse invertébrés et insectes accrochée sous les branchages. Familière et s'approchant volontiers de l'homme, ce sont probablement les charbonniers d'antan qui lui ont donné son nom. À coups de cris perçants et d'un chant sonore, varié et rythmé que l'on peut entendre dès Noël, le mâle délimite en permanence son territoire.

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Fauvette à tête noireS. Fauvette à tête noire (14 cm)

Revenant de sa migration hivernale au printemps, la fauvette chasse les mouches, chenilles et autres insectes dans les buissons des lisières et des sous-bois. En automne elle se nourrit des fruits mûrs. Le mâle attire la femelle sur son territoire et fait claquer ses ailes au cours de la parade nuptiale. C'est elle qui construit un nid très fin et léger délicatement accroché dans les fourrés. Ses cris sont courts et secs, son chant un peu nasillard mais assez mélodieux.

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Rossignol philomèleT. Rossignol philomèle (16 cm)

Son chant flûté mélodieux, la richesse des tonalités et la diversité de ses phrases musicales font la célébrité du rossignol. Chantant même la nuit, il attire sur son territoire les femelles arrivant avec quelques jours de retard de leur migration printanière. Le couple formé, le nid construit, les occupations familiales prennent une telle ampleur avec quatre à cinq bouches affamées à nourrir, que le mâle cesse de chanter. Il faudra attendre le printemps suivant pour entendre à nouveau ses strophes éclatantes dominer le concert des oiseaux.

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